Московский государственный институт международных отношений (университет) мид РФ
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- Московский Государственный Институт Международных Отношений (Университет) мид россии,, 39.44kb.
- Закатов Владислав Павлович Оглавление московский государственный институт международных, 623.88kb.
- Московский Государственный Институт (Университет) Международных Отношений мид россии, 116.04kb.
- Программа курса «Основы политологии» для студентов факультета международных отношений, 717.08kb.
- -, 158.32kb.
- Институт дополнительного профессионального образования, 133.98kb.
- Учебник для вузов, 7388.21kb.
- Доклад на тему, 186.22kb.
- В. Б. Кириллов " " 2001, 81.04kb.
- Сборник научных докладов, 3014.93kb.
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L'historique des assurances
Historiquement, c'est l'assurance maritime qui, la première, a connu des développements significatifs en France. En 1681, l'ordonnance de Colbert marque une date importante du droit des assurances maritimes. L'assurance-incendie est née à Londres en 1666, mais il a fallu attendre la seconde moitié du XVIII-e siècle pour qu'un mouvement semblable s'observe en France. Risque maritime, risque incendie, risque décès, telles furent donc les voies pionnières de l'assurance. Portée par l'essor économique et technique, l'assurance a connu, à partir du XIX-e siècle, et plus encore du XX-e siécle, un développement considérable.
Avant la seconde guerre mondiale le secteur de l'assurance en France se caractérisait par la prééminence de la branche-vie, suivie de l'automobile, des accidents du travail et de la couverture de l'incendie. L'assurance maritime, quant à elle, était restée, dans une large mesure, l'apanage des assureurs britanniques. La création, en 1945, de la Sécurité sociale a entraîné des conséquences majeures pour le secteur de l'assurance:
- les accidents du travail furent transférés à la Sécurité sociale en 1947;
- le régime général de retraite par répartition fut créé; les compagnies d'assurances sur la vie, spécialistes de capitalisation, voyaient là s'éloigner pour longtemps un marché potentiel important;
- de même, le principe fut retenu d'une prise en charge du régime maladie par la Sécurité sociale; le marché de la couverture complémentaire par les Sociétés d'assurances ne se développera dès lors que lentement.
Mais la période qui s'ouvre alors va connaître un accroissement considérable du parc automobile. La progression de la branche de l'assurance-automobile sera constante pendant toute la période de 1950 à 1975. En 1958 l'assurance-automobile devient obligatoire. En 1974-1980 l'assurance-automobile atteint sa maturité: le parc automobile augmente moins vite, le nombre d'accidents diminue, permettant une stabilisation relative des tarifs. Mais, d'ores et déjà, l'assurance-vie (surtout sa branche l'assurance en cas de vie) a pris le relais de la branche automobile: son taux annuel de croissance (5 %) est largement supérieur à celui de l'assurance dommage (2,8 %). En dix ans l'encaissement sur les contrats d'assurance en cas de vie a été multiplié par dix pour atteindre 289,4 milliards de F en 1993. Cette croissance témoigne de la forte demande de ces produits dans une période d'incertitude liée à la situation économique et au devenir des régimes de protection sociale.
A la fin des années 90 l'assurance-vie est fortement concurrencée sur le marché français par l'assurance IARD, distribuée surtout par les banques. La bancassurance et l'émergence d'autres canaux de distribution dans l'assurance sont des traits caractéristiques de l'assurance française à l'heure actuelle.
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Assureurs : leurs astuces pour doper leurs comptes
Après les attentats du World Trade Center à New York - un sinistre à 70 milliards d'euros -, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse et la chute des marchés boursiers, où ils avaient leurs placements, on les croyait exsangues. On disait aussi qu'ils n'assuraient plus, et que ceux qui assuraient encore le faisaient au prix fort: hausses tarifaires substantielles pour les entreprises, allant dans certains cas jusqu' à 800%.
Réelle ou supposée, la stratégie de défense des assureurs s'est révélée payante. Quelques années plus tard, ils étaient déjà au mieux de leur forme. Munich Re, le premier réassureur mondial, a enregistré un bénéfice net de 1,16 milliard d'euros au premier semestre 2004, contre une perte de 529 millions d'euros, en 2003. En 2007 le groupe d'assurance français Axa a dégagé au premier semestre un bénéfice net en hausse de 16% à 3,2 milliards d'euros après une excellente année 2006.
Rendus prudents par l’annus horribilis 2001, les assureurs ont décidé de faire leur métier à condition de gagner de l'argent. Tous ne jurent désormais que par la «rentabilité opérationnelle». Un des assureurs résume la situation d'une formule mathématique: «La prime nette doit couvrir le sinistre». Cette ligne de conduite a permis de redresser les comptes.
L'arme actuelle des assureurs consiste à abandonner un marché risqué. Rare autrefois, elle est devenue une pratique courante. Même lorsqu'ils acceptent de couvrir un risque, les assureurs disposent de tout un arsenal pour rendre leur prise en charge rentable. La première solution consiste à «nettoyer» leurs portefeuilles de clients en résiliant les contrats déficitaires.
Une fois le tri effectué, reste à recruter de nouveaux clients. Rentables, bien sûr. La solution ? Une sélection à l’entrée digne d'un concours de grandes écoles. Le courtier lyonnais April a imaginé une assurance-chômage pour les patrons de PME, en partant du constat que 84 % des gérants de SARL n'ont pas de couverture chômage. Le produit est innovant, attractif, mais refusé aux patrons de discothèque et aux gérants de PME débutantes, celles de moins de trois ans.
Dans certains cas, l’examen de passage comporte un handicap supplémentaire: une hausse de prime. A 94 ans, Mme E. payait 38 euros par mois à la Mutuelle de l’Isère pour sa couverture santé. Son déménagement dans un autre département pour aller vivre chez sa fille a failli lui être fatal. Elle a perdu son assurance, a été rejetée par deux mutuelles, sans explication. La Maaf voulait bien d'elle, mais au prix de 72 euros, et les Mutuelles du Sud élevaient la barre jusqu' à 76,26 euros. La vieille dame a finalement signé avec la Mutuelle du Languedoc-Roussillon pour 62,30 euros par mois. Soit 40 % de plus qu'il y a un an.
Autre source de revenus complémentaires, les prestations annexes, études de marché et autres missions de conseil. «Un phénomène en plein développement», dit Jean Cazeneuve, directeur commercial groupe de Gras Savoye, le premier courtier français. Aon Explorer, spécialisé dans l’assurance spatiale, a racheté l’an dernier deux petites sociétés de conseil à Paris et à Toulouse. Et c'est grâce à cette valeur ajoutée en matière grise qu'Aon Explorer a emporté le marché de l’assurance du satellite Hellas Sat, qui a retransmis les JO d'Athènes.