Написание писем

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. Ncrivons pas Chre Mlle mais Chre Mademoiselle ; nadressons pas notre lettre M. Durand ou Mme Dupont mais Monsieur Durand, Madame Dupont.

Il ne faut pas envoyer un correspondant des rbus du genre de celui-ci : Cf. vers. C/C. S. P., mais crire en toutes lettres : reportez-vous au versement qui a t effectu au compte courant de la Socit parisienne. Les abrviations nont dautre excuse que de faire gagner du temps ; faut-il que notre correspondant, la sueur au front, perde le sien les dchiffrer ?

Dans la correspondance commerciale, certaines abrviations sont tolres, que lon trouvera leur place ; en correspondance courante, labrviation nest admise que pour certaines charges et certains titres nobiliaires, dont on trouvera la liste dans tous les dictionnaires, et aussi pour dsigner certains mots conventionnels dutilisation frquente : T.S.V.P. (prire de tourner la page), P.-S. (post-scriptum), N.B. (nota bene), R.S.V.P. (prire de rpondre), etc.

De mme, on pourra crire Au. pour avenue, Bd (ou Bld) pour boulevard, Cdt pour Commandant, St-Antoine pour Saint-Antoine, mais il sera toujours prfrable dcrire le mot en entier.

Lalina

II se trouve marqu toutes les fois que lon va la ligne. Il est indispensable de commencer un nouvel alina chaque fois que lon change de sujet. Mais ne craignez pas de le faire aussi souvent quil le faut : votre lettre y gagnera en clart et sera dune lecture plus agrable. Je me souviens avoir lu un trait assez rbarbatif avec le plus grand plaisir parce que lauteur avait pris la prcaution daller frquemment la ligne. Une typographie ainsi are incitait la lecture alors quen pav , elle aurait vite dcourag les meilleures volonts !

 

b). LA PONCTUATION. On ne saurait trop insister sur limportance de la ponctuation, car non seulement elle facilite la lecture de nos lettres, mais cest elle, la plupart du temps, qui donne aux lignes que nous traons leur sens vritable. Jamais gratuite, la ponctuation est la logique mme.

Trois aspects dune mme phrase vous en convaincront :

Pierre dit Paul est un menteur. Pierre, dit Paul, est un menteur. Pierre dit : Paul est un menteur.

La premire phrase, totalement prive de ponctuation, est inintelligible ; dans ! la deuxime, deux virgules suffisent nous faire comprendre que Pierre, selon Paul, est un menteur ; dans la troisime, enfin, deux points suffisent renverser la question, et cest Paul, de lavis de Pierre, qui devient un menteur.

On pourrait multiplier les exemples de ce genre et montrer mme que certains textes, peu ou mal ponctus, ont eu pour effet dengendrer de graves complications historiques. Dans la pratique, il suffit de se souvenir que des virgules ou des points mal placs (ou absents) peuvent dnaturer compltement le sens dune phrase et causer ainsi un trs grave prjudice. Du reste, la simple politesse nous impose de ponctuer notre correspondance comme il convient.

A lheure actuelle, la plus grande fantaisie rgne dans ce domaine. Pourtant, des rgles bien prcises gouvernent la ponctuation. Si tel ou tel crivain a trouv bon de sen donner de nouvelles, il est hors de question de les oublier quand on crit une lettre, quel quen soit le destinataire.

La virgule

Elle spare les parties semblables dune mme phrase, ou les diffrents termes dune numration ; on lemploie aussi avant et aprs tout groupe de mots quil est possible de supprimer sans que la phrase cesse dtre comprhensible.

Le point-virgule

II spare des parties importantes dune phrase, sans pour cela marquer une coupure aussi nette que le point.

Le deux-points

II semploie devant une citation, une explication, une numration, ou encore devant une phrase qui dveloppe une ide contenue dans la prcdente.

Le point

II sert marquer la fin de chaque phrase.

Les points de suspension

Placs la fin dune phrase, ils indiquent un sous-entendu quil appartient au lecteur de commenter lui-mme. Ils donnent souvent aussi un ton ironique la phrase ainsi inacheve et tiennent alors lieu de ce fameux point dironie dont on parle toujours sans linventer jamais... Notons enfin que le nombre de points de suspension nest pas indiffrent : la rgle veut que lon en mette trois, ni plus, ni moins. Il ne faut jamais faire suivre lindication abrviative etc. par des points de suspension : ce serait un plonasme !

Les points dexclamation et dinterrogation

Ils marquent respectivement la fin des phrases exclamatives et interrogatives. Dans chacun de ces deux cas, un seul point suffit ; les !!!! ou ???? sont seulement des marques de mauvais got, et le systme hybride !!??!! ou ?!?! une discutable fantaisie.

La parenthse

On enferme entre ses deux lments toute phrase ayant un sens part, au milieu dune autre.

Les guillemets

Ils se placent au commencement et la fin des citations ou des paroles que on rapporte textuellement. On ouvre les guillemets () au dbut de la citation et on les ferme () aprs la dernire marque de ponctuation de cette citation. On entoure de guillemets un mot tranger lorsquil nest pas employ couramment en franais.

Le tiret

II est surtout utilis pour sparer les paroles de deux interlocuteurs ; dans tous les autres cas, et notamment lorsquil sagit dexprimer une ide subsidiaire, il est prfrable de recourir la parenthse qui ne risque pas, elle, dtre prise pour un trait dunion (plus court que le tiret).

 

c). LES PARTICIPES PASSS. II nest pas question de stendre sur les rgles des participes passs, il y a des grammaires pour cela. Vous navez srement pas oubli quavec lauxiliaire tre, le participe pass saccorde avec le sujet et quavec avoir, il saccorde avec le complment dobjet direct (c.o.d.) du verbe, quand celui-ci le prcde : jai chant une chanson ; la chanson que jai chante.

Vous trouverez donc ici les principaux cas o il est permis de se poser la question : y a-t-il accord ? Les dictionnaires ne sont pas toujours explicites sur ce point et il est bien peu satisfaisant daccorder un participe pass au petit bonheur ou davoir recommencer une lettre parce quon a prfr tourner la phrase autrement.

Relisez de temps en temps ces cas particuliers. Comme ils sappuient sur la logique, vous verrez que, trs vite, vous ne considrerez plus ces diables daccords comme des pouvantails !

Les participes passs sans auxiliaire

Ce sont ceux que lon rencontre surtout dans les lettres commerciales. Placs avant un nom (ou substantif), ils sont invariables.

acceptci-annoncetant entendunon comprisadmisci-pinglentendunon comptapprouvci-inclustant donn (1)passattenduci-jointeu gard reuautoriscommuniquexceptsigncertificomprisexpdivuci-annexconsidrluy compris, etc.

On peut aussi crire : tant donnes les circonstances. Mais on crira : les feuilles ci-jointcs, les pices ci-incluses.

Les participes passs avec lauxiliaire avoir

Mfiez-vous de certains verbes qui peuvent tre, selon le sens de la phrase, transitifs (avec c.o.d.) ou intransitifs (sans c.o.d.).

 

boire

courir

coterfaire

manquer

mesurerrgner

rentrer

sautersortir

tlphoner

valoirdescendremonterservirvivredirepesersonnervoler

Par exemple :

Les caisses (c.o.d.) quil a peses.

Les 10 kilos (c. circonstanciel de poids) que ces caisses ont pes.

Les fautes (c.o.d.) quelle a faites.

Durant les vingt minutes (c. circonstanciel de temps) que jai couru.

Les risques (c.o.d.) que jai courus.

Suivis de linfinitif

II y a accord si le sens est actif :

Les soldats que jai vus partir (jai vu les soldats qui partaient, qui taient en train de partir).

Il ny a pas accord si le sens est passif :

Les soldats que jai vu dcorer (jai vu les soldats tre dcors).

Ces lettres que lon ma dit tre de vous.

Je les ai fait chercher (le participe pass/ait est toujours invariable lorsquil est suivi dun infinitif).

Prcds du pronom le

Quand le est neutre, il ny a pas accord :