La drogue

Информация - Медицина, физкультура, здравоохранение

Другие материалы по предмету Медицина, физкультура, здравоохранение




qui touche une proportion de lycens qui saccrot jusqu 18 ans, et se stabilise cet ge. 50 % des lves fument : 34 % rgulirement (21 % : moins de 10 cigarettes par jour, 13 % : 10 cigarettes et plus par jour).

Les lves de L.P. sont plus frquemment fumeurs que ceux de L.E.G.T., les pensionnaires plus que les deux autres catgories. Lon a dautant plus de risques dtre fumeur que lon a des rsultats scolaires faibles. La consommation des fille ne se distingue pas de celle des garons.

La proportion de fumeurs, surtout de fumeurs rguliers, dans la population des lycens, augmente avec lge et se stabilise 18 ans.

Lusage des diverses drogues touche les pourcentages ycens suivants :

Drivs du cannabis29,8 %Produits inhaler5,7 %Amphtamines2,1 %Cocane1,9 %Hrone1,7 stasy - L.S.D.3,4 %Autres (1)4,1 %

66,5 % des lycens nont utilis aucune drogue durant lanne,

22,9 % nont fait usage que de haschich, soit 68,4 % de lensemble des consommateurs de drogue,

2 % ont utilis du haschich ainsi que dautres drogues, soit 21,5 % de lensemble

et 3,4 % ont utilis dautres drogues sans haschich, soit 10,1 % de lensemble des usagers.

soit un total de 33,5 % de lycens ayant consomm de la drogue durant lanne.

Concernant la consommation de haschich, de marijuana (90 % des consommateurs de drogues), 67,8 % des lycens nen ont jamais utilis durant lanne ; 9,4 % : 1 ou 2 fois ; 6,4 % : de 3 9 fois, et 14,0 % : 10 fois et plus (2,3 % non rponse).

Les lves des deux filires se diffrencient peu quant la consommation de drogues. Les garons sont beaucoup plus concerns (41 % dentre eux ont fait usage de drogues durant lanne), que les filles (27 %).

Lon a dautant plus de risques dtre consommateurs que lon a des rsultats scolaires faibles : 28 % des lves qui ont de bons rsultats scolaires, 32 % de ceux qui ont des rsultats moyens et 44 % de ceux qui ont des rsultats faibles. Les internes sont plus souvent concerns par cette consommation (39 % dentre eux), que les demi-pensionnaires (36 %) et les externes (30 %).

Le proportion dusagers de drogues augmente jusqu dix-sept - dix-huit ans, et se stabilise cet ge. Cest parmi les lves les plus gs (20 ans et plus) que lon trouve les taux les plus levs de consommateurs de drogues autres que les drivs du cannabis. Lusage de lecstasy se rpand rgulirement avec lge, passant de 1,9 % des 15 ans et moins, 4,8 % des 18 ans et 5,9 % des 20 ans et plus (ensemble : 3,4 %).

Tabac, alcool, drogues illicites sont des consommations que lon retrouve chez les mmes individus. Ainsi 8 % de ceux qui ne fument jamais ont consomm du haschich durant lanne, 37 % de ceux qui fument occasionnellement, 56 % ; de ceux qui fument rgulirement moins de 10 cigarettes par jour et 69 % pour les plus gros fumeurs. 10 % des lycens qui ne se sont jamais enivrs durant lanne signalent quils ont fait usage de haschich ; cette consommation touche 73 % de ceux qui se sont enivrs plus de cinq fois durant lanne.

Lengagement des lycens dans des conduites dlictueuses est dautant plus frquemment rencontr que lindividu est consommateur de drogues. Ainsi, par exemple : 1,1 % des lves qui nont jamais consomm du haschich ont eu loccasion de faire du racket ; 5,2 % de ceux qui ont pris 10 fois et plus de cette drogue ; 2,6 % des non consommateurs ont vol un lve, 14,5 % pour les 10 fois et plus ; 14,8 % des non consommateurs se sont battus avec un autre lve, 27,1 % pour les 10 fois et plus; 13,1 % des non consommateurs ont insult un adulte dans ltablissement, 36,8 % pour les 10 fois et plus ; 14,5 % des non consommateurs ont dgrad des matriels, des locaux, et 39 % pour les 10 fois et plus.

***

Lattitude des Franais envers les toxicomannes et la toxicomanie

Et maintenant je voudrais vous prsenter un sondage publi le 17 dcembre 1998 dans тАЬ Le QUOTIDIEN DU MEDECINтАЭ .

"La dfinition des toxicomanes"
"Pour vous personnellement, Les toxicomanes sont avant tout..."


Ensemble %
Des malades quil faut soigner 87 Des dlinquants quil faut punir 10 Ni lun, ni lautre (r spontane) 2 NSP 1

***

"La distinction entre drogues douces et drogues dures"
"Pour lutter contre la drogue, diriez-vous..."


Ensemble
% Quil faut faire une diffrence entre les drogues douces et les drogues dures, car ce sont des drogues de nature radicalement diffrentes 36 Quil ne faut pas faire de diffrence entre drogues douces et drogues dures, car la consommation de drogues douces conduit souvent celle de drogues dures 61 NSP 3

"Le jugement sur des mesures de lutte contre la drogue et la toxicomanie"

"Pour chacune des mesures suivantes envisages pour lutter aujourdhui contre la drogue et la toxicomanie, dites-moi si vous y tes plutt favorable ou plutt oppos ?"

Plutt
favorable
% Plutt
oppos
% NSP

% Renforcer les actions policires contre les vendeurs de drogue 9451Obliger les toxicomanes se soigner 88111Dvelopper les prescriptions mdicales de produits de substitution lhrone pour les toxicomanes comme la mthadone 72244Autoriser lusage thrapeutique du cannabis pour certains grands malades 55405Dlivrer aux "grands drogus" de lhrone sous contrle mdical 39565

***

Une socit sans drogue, a nexiste pas

"Nous savons aujourdhui que meme si chaque substance a ses effets propres quil ne sagit pas de nier, tous les produits psychoactifs, quil sagisse de drogues illicites, dalcool, de tabac, ou de mdicaments, agissent sur le cerveau selon des modalits comparables.

Nous savons galement que les pratiques de consommation de ces produits ont profondment volu, ces dernire annes, notamment chez les jeunes: banalisation du cannabis expriment par un jeune sur trois, augmentation des tats divresse rpts, maintien de la consommation de tabac а un niveau lev, baisse relative de la consommation dhroine, augmentation de celle de la cocaine, arrive massive des drogues de synthse, prise de conscience des pratiques de dopage, recours de plus en plus frquent aux mdicaments psychotropes, polyconsommation associant produits licites et illicites, extreme frquence de la dpendance а plusieurs produits.

Nous savons enfin que les comportements de consommation et les contextes dusage sont plus dterminants que les produits eux-memes pour apprcier la dangerosit dune situation.

Cest pour tenir compte de lensemble de ces lments que le gouvernement franais vient dadopter un nouveau plan triennal de lutte contre la drogue et de prvention des dpendances qui concerne aussi bien les drogues illicites, que le tabac, lalcool et les mdicaments psychotropes.

Ce plan fait de linformation et de la communication en direction du grand public, un axe essentiel.

En effet, alors que la politique de lutte contre la drogue fait lobjet depuis plus de 20 ans, de dbats passionns, la faiblesse de linformation mise а disposition du grand public a laiss la place des messages dorigines diverses, disperss, partiels, parfois inexacts et souvent contradictoires.

Cette situation a renforc les malentendus, les inquitudes, les peurs, et surtout limpression dimpuissance, de sorte que les attitudes face aux comportements de consommation de substances psychoactives oscillent encore trop souvent entre indiffrence dommageable et dramatisation excessive.

Il est vrai que, pendant longtemps, nous savions peu de choses. Et si, depuis quelques annes, nous disposons de donnes pidmiologiques, pharmacologiques, neurobiologiques, sociologiques beaucoup plus nombreuses et fiables, elles ont t peu diffuses au delа du c