La drogue
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e et expriences
Premire cigarette, premire ivresse, premier amour, premire relation sexuelle : ladolescence est le temps des premires expriences. Ces essais passent par des excs, quils soient " bruyants " (attitudes provocatrices) ou " silencieux " (repli sur soi). Ces manifestations ne signifient pas priori que ladolescent est en difficult.
Pendant cette priode dhsitations (entre recherche dautonomie ou maintien de la dpendance vis--vis des parents), complique vivre pour ladolescent comme pour son entourage, il sagit pour les parents de maintenir et de dfendre les valeurs qui leur semblent importantes, tout en dosant leurs interventions et laffirmation de leur autorit.
Sil est indispensable de marquer les limites et de mettre en garde un adolescent contre les dangers quil peut courir, il est tout aussi ncessaire de le valoriser, de lencourager, et de favoriser ses contacts avec lextrieur. Aider un adolescent trouver ses forces personnelles est aussi essentiel pour lui que de connatre les limites poses par les adultes et particulirement sil manifeste une attitude de repli et quil prouve un besoin important de confiance et destime de lui-mme.
Est-ce que cest la curiosit des jeunes qui les amnent la toxicomanie? La curiosit peut donner lenvie "essayer pour voir"; mais une seule consommation ne signifie pas "saccrocher". Ds le plus jeune ge, la curiosit, cest surtout lenvie et le besoin de dcouvrir, de grandir, de
se dvelopper, dapprendre. Cela na alors rien de ngatif !
Cependant, si une seule prise de drogue ne veut pas dire tre toxicomane, cela ne donne pas carte blanche pour essayer ! Toute consommation de drogue comporte un risque ! Les jeunes qui narrivent pas assumer les exigences de la vie actuelle, qui souffrent de multiples problmes et qui manquent de soutien de la part des adultes et de lentourage risquent, plus que les autres, dutiliser les drogues et en devenir dpendants.
Lusage de la drogue est fortement li aux difficults des jeunes dans leur vie familiale ou sosiale.
Mais il ne faut jamais dire que cest la faute des parents si un jour leur enfant devient dpendant. Cette affirmation nest pas acceptable!
Les effets, les risques et les dangers des drogues (substances psychoactives) varient suivant les produits et lusage que lon en fait. Les raisons pour lesquelles chacun peut etre amen а en consommer diffrent selon chaque individu, son histoire, son tat de sant, son environnement familial et social.
Les toxicomanes ont souvent une vie de famille pauvre : un sur deux a des parents spars ; 17% ont perdu leur pre, 7% leur mre. Beaucoup ont en outre des difficults scolaires ou proressionnelles ; 18 ans, 16% seulement sont encore scolariss (contre 75% dans lensemble de la population) et plus de la moiti sont chomeurs ou sans activits. Ils se tournent alors vers les paradis artificiels, sans savoir quil leur ouvrent les portes de lenfer.
Il est significatif que limage que les jeunes drogus ont deux-memes est beaucup moins favorable que celle des non-drogus. Des enquetes montrent que les premiers se jugent plus pessimistes, tristes, inquiets, nervs, fantaisistes, paresseux, dpensiers, mal organiss, sans ambition, mal dans leur peau. Meme ceux qui ne consomment que des drogues тАЬlicitesтАЭ (alcool, tabac, mdicaments psychotropes) sont plus nombreux avoir le cafard que ceux qui nen utilisent pas (55% contre 21%). Ils sont meme 13% avoir des ides de suicides, contre 3% des non-consommateurs. Il ny a pas de drogus heureux.
On dit souvent:тАЭCes jeunes ont tellement de problmes; ce nest pas tonnant quils se droguentтАЭ.Mais quand meme si toutes les personnes qui ont des difficults se droguaient, le monde entier serait toxicomane! La plupart des adultes et des adolescents savent bien que les drogues ne vont pas les aider rsoudre leurs problmes. Un jeune qui a appris affronter ses problmes, au besoin avec le soutien de son entourage,parents ou amis, ne cherchera pas utiliser les drogues pour fuir. Les situations qui paraissent lourdes, sans issue, seront vcues comme un dfi dpasser et non comme une menace insurmontable.
Chaque personne instaure une relation unique lautre , dveloppe des stratgies pour prouver du plaisir ou pour ne pas souffrir. La consommation des substances psychoactives occupe une place dans ces stratgies. Aucune recette nexiste donc pour viter quun individu, et en particulier une personne jeune, ne fasse usage de substances psychoactives.
Ladolescence est lge de tous les possibles, des expriences et des rencontres. Ce qui peut tre vcu dans un moment particulier, peut ne pas prendre un caractre dfinitif, rien ne sert de dramatiser un essai, une erreur. Dans une priode de crise, il sagira pour ladulte de trouver le bon moment pour se faire entendre, et adopter une attitude approprie.
Sil ny parvient pas, il peut rechercher lappui de personnes comptentes. (voir encadr les lieux daide et de soins).
Dire non un jeune enfant qui sapprte faire quelque chose de dangereux ou dinterdit, dire non un adolescent sans avoir peur dexercer son autorit, sont des attitudes ducatives importantes. Refuser ou fuir les conflits ne rsout pas les problmes.
Les enqutes rcentes ralises auprs des jeunes rvlent que le dialogue parents - adolescents tient une place capitale dans le comportement tabagique des jeunes : les adolescents dclarant avoir une communication facile avec leurs parents sont plutt moins nombreux fumer (21,9 %) alors que ceux qui affirment quil est difficile de parler avec leurs parents de choses qui les proccupent vraiment sont 30,5 % fumer du tabac rgulirement. Inciter ladolescent retarder le plus tard possible lexprimentation du tabac et de lalcool, peut attnuer le risque dun comportement dusage nocif ou de dpendance
Tout comme un verre de vin ne fait pas lalcoolique, une cigarette ne fait pas le tabagique, un adolescent qui fume occasionnellement du cannabis nest pas un toxicomane ! Cette consommation ne lentranera pas forcment dans " lescalade " vers des produits de plus en plus dangereux. Les proches peuvent aider cette prise de conscience en donnant des informations de base claires, prcises et exactes destines laider valuer ses vulnrabilits et ses points forts. Face une offre de produits et linfluence de la consommation de lentourage, il est alors plus facile de faire des choix responsables.
Pour certaines personnes, se faire aider momentanment parat ncessaire. Il est possible de convaincre quelquun qui se sent mal aprs une consommation decstasy par exemple de consulter, de voir une personne de confiance pour en parler et obtenir un soutien psychologique ou mdical.
Par ailleurs, les consommations abusives et les dpendances font partie le plus souvent dun ensemble de symptmes : anorexie, boulimie, ides et conduites suicidaires, troubles du comportementтАж Elles sont lexpression de souffrances, de difficults passagres ou plus profondes quil sagit de prendre en compte au cas par cas.
EN ENQUETE SUR LES CONDUITES DEVIANTES DES LYCEENS QUETE SUR LES CONDUITES DEVIANTES DES LYCEENS
En 1997, parmi les lycens (de 15 20 ans), 30 % ont, durant lanne, pris des mdicaments contre la nervosit, langoisse, ou pour mieux dormir (dont 10 % plus ou moins rgulirement). Les filles sont deux fois plus souvent concernes (41 %) que les garons (18 %).
10 % des lycens boivent rgulirement des boissons alcoolises et 63 % occasionnellement ; 48 % se sont enivrs durant lanne (dont 17 % plus de cinq fois).
Livresse est plus frquente chez les garons, en particulier pour les tats rpts (la proportion de garons qui se sont enivrs plus de 5 fois durant lanne est triple que celle des filles : 27 % et 9 %). Les lves de lyces professionnels (L.P.) sont plus concerns par cette conduite que ceux de lyces denseignement gnral et technologique (L.E.G.T.), et les internes plus souvent que les demi-pensionnaires et les externes (60 % des internes se sont enivrs durant lanne, 50 % des demi-pensionnaires et 42 % des externes). Les lves faibles rsultats scolaires ont t plus nombreux en tat divresse durant lanne (66 %) que ceux qui ont des rsultats moyens (49 %) et ceux qui ont de bons rsultats (45 %).
La recherche dun tat divresse est une conduite