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Le plan.

I.Introduction.

  1. Les soci?t?s modernes, les diff?rences avec le monde dТhier.
  2. Les courants les plus marquants de lТ?conomie du XYI-XIX si?cles.
  3. Le r?le des grands ?conomistes dans le d?veloppement de lТ?conomie.

II.John-Maynard Keynes.

  1. Biographie.
  2. Les oeuvres principales.
  3. Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

a).lТapproche macro-?conomique. b).la vision du r?le de lТEtat c).la place de lТ emploi du revenu et du niveau dТactivit? dans lТ?conomie de lТEtat. d).la critique de la loi de Say. e).le rem?de pour lutter contre le ch?mage. f).la place de la monnaie dans lТ?conomie de lТEtat lТefficacit? marginale du capital. g).lТapproche en termes de flux. 4.La politique ?conomique en ?conomie ouverte. a).la valeur de la monnaie nationale. b).la politique de relance. c).les enseignements de Keynes et la crise actuelle. III.L h?ritage de Keynes dans la pens?e ?conomique contemporaine. 1.Les keyn?siens. IY.Conclusion. Y.Bibliographie. YI.Suppl?ments.

I.Introduction.

1.Les soci?t?s modernes, les diff?rences avec le monde dТhier.

Notre organisation ?conomique nТest pas universelle. Et pourtant quelles que soient les diff?rences, il existe un certain nombre de fonctions, qui doivent toujours ?tre assur?s. Toute soci?t? produit, r?partit les biens dont elle dispose entre ses membres, et assure ? ceux-ci un certain niveau de consommation (plus ou moins ?lev?, plus ou moins ?galement r?parti entre les individu qui constituent la collectivit?...). Au-del? de ces convergences, les oppositions entre les diff?rentes soci?t?s sont nombreuses. Le monde ?conomique dТaujourdТhui diff?re de celui dТhier, les technologies actuelles sont beaucoup plus complexes, les serfs ont disparu, le niveau de consommation alimentaire a augment?, lТinstruction sТest developp?e, la monnaie est au coeur des ?changes.[3,p14]. Mais quТest qui a form? le visage ?conomique du monde dТaujourdТhui? Quelles sont les racines de la science ?conomique et qui etaient ses fondateurs? Je voudrais analyser lТapproche de John-Maynard Keynes qui a fond? le nouvel courant ?conomique - le keyn?sianisme dont lТinfluence sur la pens?e ?conomique et sur les politiques ?conomiques pratiqu?es apres la Seconde Guerre mondiale etait consid?rable.

2.Les courants les plus marquants de lТ?conomie du XYI-XIX si?cles.

LТessor ?conomique qui progresse a partir du XYI-?me sciecle sТaccompagne dТune reflexion sur les mecanismes de ce developpement. -Le mercantilisme au XYI-?me si?cle УfondeФ lТ?conomie politique. Pour les mercantilistes puissance des citoyens et puissance de lТEtat sont li?es. Le commere est la source essentielle de la fortune de la nation. La politique ?conomique mercantiliste se fonde sur lТintervention de lТEtat et sur la r?glamentation. -La physiocratie au XYIII-eme si?cle ?labore une doctrine ?conomique fond?e sur lТidee dТun ordre naturel qui repose sur le principe de la propri?t? priv?e fonci?re source de la richesse du monde: seule lТagriculture permet de cr?er des richesses. -Au XYIII-XIX si?cles, la France et la Grande Bretagne sТindustrialisent, les ?conomistes raisonnent a partir des transformations ?conomiques et industrielles quТils observent. Ce sont les classiques. Pour eux les fondements de lТ?conomie lib?rale resident: dans la pr?sence dТun ordre naturel qui assure lТharmonie entre le int?r?ts particuliers et lТint?r?t g?n?ral, Уla main invisibleФ. CТest gr?ce au march? que sТ?tablit lТ?quilibre entre lТoffre et la demande, alors, lТEtat doit ?tre ninimal, pour ne pas se confondre dans les lois ?conomiques naturelles. -Les marxistes voient dans la mise en place du capitalisme lib?ral le renforcement des inegalit?s sociales. Pour Marx, il nТexiste pas de lois naturelles de lТ?conomie. Sa m?thode de lТanalyse est mat?rialisme dialectique. Au coeur du syst?me capitaliste se trouvent les rapports dТexploitation entre la bourgeoisie et prol?tariat, lТextorsion du surtravail et de la plus value. -En r?action contre les marxistes sТ?labore lТanalyse n?o-classique dont les repr?sentants croient en ?conomie de march?.Ils affirment la pens?e classique: la r?alisation de lТ?quilibre est automatique, lТ?quilibre se propage sur chaque march? pour d?t?rminer lТ?quilibre g?n?ral. Alors, les n?o-classiques fondent la micro- ?conomie. -LТapproche de J.-M. Keynes sТoppose a la th?orie n?o-classique.[6,p63].

3.Le r?le des grands ?conomistes dans le d?veloppement de lТ?conomie. Si lТapprentissage de lТ?conomie ne se r?duit a la connaissance des grands auteurs, celle-ci est indispensable a une v?ritable ma?trise des probl?mes ?conomiques. La pratique des grands auteurs a dТabord un int?r?t historique, dans la mesure ou elle permet de percevoir la facon dont se sont construites lrs sciences ?conomiques mais surtout elle rend plus rapide la compr?hention du monde actuel. De nombreux probl?mes ont ?t? analys?s, discut?s, au cours des si?cles et, de m?me quТon nТaborde plus aujourdТhui un probl?me math?matique ou physique comme il y a un si?cle, de m?me en ?conomie, des probl?mes ont ?t? resolus, des connaissances ont ?t? acquises...et il est inutile de perdre son temps a ?ssayer aujourdТhui de tout r?inventer. Bien sur la connaissance de la pens?e des grands ?conomistes permet de mieux comprendre des clivages, mais aussi les points communs entre les grands courants de la pens?e ?conomique contaimporaine.Or, cette connaissance est ?ssentielle car bien souvent les hypotheses ou les implications th?oriques des analyses nТapparaissent au lecteur que dans la mesure ou il conna?t les th?ories ?conomiques developp?es par les p?res fondateurs de lТ?conomie.[3,p.308].

II.John-Maynard Keynes.

1.Biographie. J.-M. Keynes est n? en 1883, lТann?e de la mort de Karl Marx. Il etait un fils dТun ?conomiste John Neville Keynes (1852-1942) qui enseigna les Уsciences moralesФ a Cambrige a lТ?poque ou lТ?conomie politique leur ?tait encore rattach?e, est lТauteur dТun ouvrage sur le domaine de cette science qui fit autorit? pendant plusieurs decennies. Maynard Keynes fut ainsi un pur produit de Cambrige, lТUniversite alors incontestablement la plus reput?e outre manche, en raison de la pr?sence dТAlfred Marchall (1842-1924) qui a form? la plupart des ?conomistes britanniques actifs depuis la fin du XIX-?me si?cle jusquТaux environs de la Seconde Guerre mondiale, a commencer par Keynes lui-m?me. Keynes etudia surtout les math?matiques a lТUniversit? et sa th?se fut consacr?e a la th?orie des probabilit?s, mais il etait assistant de Marchall a lТ?poque ou il la r?digeait et il devint tr?s vite lТun des membres les plus actifs de la profession des economistes de la Grande-Bretagne: ?diteur de lТEconomic Journal,secr?taire, puis le pr?sident de la Royal Economic Society. Auteur polifique il fut bient?t lui-m?me un ma?tre entour? par ses disciples au sein du Club dТ?conomie politique de Cambrige quТil avait cr?e. Pourtant lТenseignement et la recherche en ?conomie ne suffisait pas a remplir sa vie. Apres la Premiere Guerre mondiale, quТil passa au service du Tresor britannique et tant que responsable des relations financi?res avec les alli?s, developpa une activit? multiforme puisquТil fut a la fois financier (heureux en affaires), journaliste, militant politique (au sein du parti lib?-ral), m?c?ne et pr?sident du Conseil des Arts en m?me temps quТ?conomiste. Il ne passait plus au Cambrige que deux jours par semaine et residait a Londres, dans le cartier de Bloomsbury, a cot? de ses amis qui comptaient parmi les intellectuels les plus en vue de sa g?n?ration. Il avait dТailleurs renonc? a toucher le moindre revenu de son universit?. En 1937 les premiers sympt?mes de la maladie cardiaque qui devait lТemporter oblig?rent a Keynes a r?duire sensiblement ses activit?s. Cependent d?s le d?but du deuxi?me conflit mondial, il se portait volontaire pour reprendre du service aupr?s de lТAdministration britannique au sein de laquelle il fut charg? de deux dossiers tr?s importants: la n?gotiation des pr?ts am?ricains a la Grande-Bretagne, pour financer son effort de guerre, et mise sur pied dТun nouvel ordre mon?taire international pour lТapres guerre. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, et en d?pit dТune sant? chancelante, il fut amen? a se rendre plusieurs fois aux Etats-Unis, ou il fut, en particulier, lТune des principales figures de la conf?rence de Bretton Woods (julliet1944) qui donna naissance au FMI et a la Banque mondiale. LorsquТil mourut pr?maturement, en 1946, il etait charg? dТhonneur: membre du conseil de la Banque dТAngleterre, docteur honoris causa de plusieurs universit?s (dont la Sorbonne) et baron de Tilton depuis 1942, ce qui lui avait ouvert la porte de la Chambre de Lords.[1,pp58-59].

2.Les oeuvres principales.

Les premiers livres de Keynes ?taient les ouvrages plut?t dict?es par les circonstances УMonnaie et finances indiennesФ(1913), porte la trace du passage de Keynes dans la haute fonction publique, entre la fin de ses etudes et le d?but de sa th?se, УLes cons?quences economiques de la PaixФ (1919) temoignent de lТindignation de Keynes devant las conditions impos?es ? lТAllemagne apres la Premi?re Guerre mondiale (dans lesquelles il voyait les germes des conflits futurs); enfin УLa reforme mon?taireФ (1923) est le resultat direct des contributions de Keynes en tant quТ?diteur des suppl?-ments ?conomiques de Manchester Guardian. En 1930 a paru le premier grand livre de th?orie ?conomique, le УTrait? de la monnaieФ. On y trouve tout ce quТon pouvait attendre, ? cette ?poque dТun trait? exhautif , depuis les statistiques sur la masse mon?taire et la vitesse de circulation jusquТ? une th?orie mon?taire du cycle ?conomique. Il contient surtout un premier expos? de la fonction keyn?sienne de demande de monnaie,qui constitue, retrosp?c-tivement son apport principal. En 1936,enfin, para?t la УTh?orie gen?rale de lТemploi, de lТint?r?t et de la monnaieФ, le livre qui va asseoir durablement la gloire de Keynes. Pourquoi ce nouvel ouvrage moins de 6 ans apr?s le УTrait? de la monnaieФ dans lequel il pensait d?j? avoir apport? une contribution ?clatante ? la science ?conomique ? La r?ponse nТest pas ? chercher ailleurs que dans la crise ?coniomique qui d?marre en 1929 et qui na se plonger jusquТ? la guerre. Les theories du cycle comme celle du УTrait?...Ф, qui sТint?ressait principalement aux variations des prix, perdaient toute patience dans la situation des ann?es 30, marqu?es par une quasi-constance des prix et lТenfoncement dans la depression avec des niveaux de ch?mage jamais atteints auparavant. A situation in?dite explication in?dite. Le g?nie de Keynes a su plus tot que les autres, proposes une telle explication et lТimposer ? la profession des ?conomistes. Mais pour y parvrnir, il fallait rompre compl?tement avec les mani?res de raisonner anciennes, УsТaffranchir des id?es pr?con?uesФ. Keynes nТa pas adapt? un mod?le ancien, il a, ainsi quТil lТ?crit lui-m?me, revolutionn? la science ?conomique. LТensemble des traveaux de Keynes a profondement marqu? non seuleument lТhistoire de la pens?e ?conomique, mais aussi les politiques ?conomiques effectivement adop-t?es dans le monde en particulier apr?s la Seconde Guerre mondiale.[1,pp59-61].

3.Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

LТanalyse keyn?sienne constitue une critique s?v?re de lТanalyse neo-classique, sur les points essentiels, et semble apporter une triple rupture; ce nТest pas seuleument le champs de lТ?conomie qui se modifie: cТest aussi lТobjet et les instruments dТanalyse. Il oppose sa th?orie ? celle des n?o-classiques.

a).lТapproche macro-?conomique. -Macro ?conomique, son analyse ?tablit dТembl?e des relations entre les agr?gats au niveau le plus global: le fonctionnement global dТ une ?conomie ne peut ?tre d?duit de lТagr?gation (cТest-?-dire de la somme ) des comportements individuels il a sa logique propre. Aux decisions individuelles retenues par lТanalyse traditionnelle, Keynes va substituer la prise en consid?ration des comportements de groupes, de cat?gories globales.Depuis le dernier tiers du XIX-?me si?cle, le march?, lТoffre, la demande et le prix ?taient devenus les pr?occupations principales des ?conomistes: cТ?tait bien le comportement de lТindividu isol?, de lТhomo oeconomicus (consommateur individuel ou producteur individuel) qui ?tait priviligi?, la demande globale, la demande globale (ou lТoffre globale) qui semanifestaient sur le march? nТ?taient que la somme des comportements individuels, le tout apparaissait comme la somme des parties. Or lТunivers de Keynes est, en partie au moins, un univers de la totalit?, se sont des quantit?s saisies au niveau le plus global qui sont prises en compte: le produit national, le revenu national, lТinvestissement, la consommation, la demande, non pas dТun individu mais dТune collectivit?: le comportement collectif a une logique diff?rente de celle de lТindividu: ce qui est sage pour un individu donn? peut ?tre une folie pour une collectivit?. CТest ce quТil est convenu dТappeler le Уsophisme de compositionФ un individu donn? peut au cours dТun sp?ctacle, tenter dТam?liorer sa vision en montant sur une chaise; mais si tous les sp?ctateurs font de m?me, il nТen r?sultera aucune am?lioration pour lТensemble...Si tous les individus tentent dТaccro?tre leur ?pargne en p?riode de la depression, il est possible que lТ?pargne globale soit en fin de compte r?duite: ainsi on ne peut invoquer la sagesse du comportement particulier ? lТappui de la gestion des affaires de la collectivit?. Le tout nТest pas (ou pas seuleument) la somme des parties.[6,p75].

b).la vision du r?le de lТEtat LТanalyse de Keynes int?gre lТEtat , acteur essentiel, et pr?conise son intervention pour pallier les d?faillanes de lТ?conomie du march?. [2,p.57 ].LТEtat ne doit plus se contenter du r?le de gendarme pr?conis? par les n?o-classiques; il peut et doit agir, intervenir dans lТ?conomie si lТinitiative individuelle est d?faillante.[6,p75]. Keynes,partant du constat que la th?orie des n?o-classique de lТ?quilibre est inop?rante pour assurer le plein emploi, propose une action tr?s pregante de lТEtat pour briser le cercle vicieux de la crise. Comment pourrait-on esp?rer une issue favorable alors que les investisseurs, faute dТune demande solvable suffisante, sont d?courag?s? Selon Keynes, le niveau de lТemploi est principalement li? ?celui de la demande effective (ou solvable). Il convient donc que lТEtat intervienne directement (par une politique budg?taire de d?pences publiques) et indirectement (par ses politiques mon?taire, fiscale, du cr?dit etc..) dans les fonctions de consommation et dТinvestissement. Constatant que les cat?gories sociales d?favoris?es sont celles dont la couverture des besoins par les revenus disponibles est la moins ?lev?e, il pose la n?cessit? de lier la politique dТintervention economique ? une politique sociale de r?duction des in?galit?s. Pour ce faire il pr?ne un accroissement significatif du revenu des plus d?favoris?s et la mise en oeuvre dТune r?forme fiscale. Pour ce qui est de la fonction dТinvestissement, lТauteur sugg?re une politique de cr?dit abondant et ?bon march?, ainsi quТune relance par les commandes publiques, voire m?me la prise en charge, par lТEtat de certaines activit?s de production. CТest dire que progressivement, le Budget de lТEtat est devenu une ?norme machine ? r?distribuer des richesses en consid?ration de lТobjectifs ?conomiques et sociaux.

c).la place de lТ emploi du revenu et du niveau dТactivit? dans lТ?conomie de lТEtat.

- La deuxi?me rupture est alors clairement ?nonc?e: lТemploi, le revenu et le niveau dТactivit? cessent dТ?tre des donn?es et deviennent des variables, le plein emploi nТ est plus cens? ?tre lТ?tat permanent vers lequel les forces spontann?es du march?, la main invisible ram?nent in?luctablement lТ?conomie: Keynes contre la tradition ricardienne, rejette la lois de Say et rejoignant certaines institutions de Maltus, montre la possibilit? dТ?quilibre durable de sous-emploi, en ce sens que les ?quilibres de mar-ch? conduisent ? des situations o? tous les travailleurs ne sont pas n?cessairement employ?s.

d).la critique de la loi de Say.

La loi de Say. On y trouve chez Jean-Baptiste Say, pour la premi?re fois dТune fa?on syst?matique; lТid?e de lТ?quilibre. J-B Say formule la necessit? de lТ?quilibre pour la loi des d?bouch?s; une loi quТil formule dТune fa?on suivante: Уles produits sТ?changent contre les produitsФ. Explicitons le m?canisme: pour une marchandise qui est offerte sur le march?, des salaires ont ?t? vers?s ? ceux qui ont contribu? ? la production de cette marchandise. Ces salaires vont ?tre d?pens?s, ils serviront ? acheter dТautres marchandises o? m?me celles-l?: de nouveau les revenus seront aussi pay?s, et en fin de compte, la marchandise offerte - ? condition quТelle corresponde ? un besoin r?el - trouvera sa propre demande.[6,p325]. Quand les entreprises anticipent une demande insuffisante, lТ?conomie conna?t le sous-emploi...Lorsque ceux-ci ?tablissent leurs plans de production et dТembauche, ils le font ? partir dТune demande quТils ?stiment en fonction des don?es objectives - leur carnets de commande - mais aussi dТ une intuition. La demande effective est compos?e ? par-tir de lТanticipation par les entrepreneurs dТun niveau de demande pour les biens de consommation et pour les biens de lТ?quipement... La demande effective se traduit alors par une offre effective et une seule.Celle-ci se r?alise ? partir des plans de production anticip?s, si les hipoth?ses ?taient multiples, une fois les d?cisions prises; il nТ y a quТune seule r?alisation. Mais il nТy a quТune chance tr?s limit?e que la demande de biens de consommation globale anticip?e sТajuste exac-tement ? celle r?element rencontr?e. De plus, rien nТassure que les biens de production demand?s et les biens de consommation anticip?es soient dans de bonnes proportions... Il en r?sulte toujours un risque de sous-utilisation des capacit?s productives ou dТinsuffisance de biens dТ?quipement... Dans le sch?ma keyn?sien lТoffre ne cr?e pas exactement la demande correspondante: nous sommes en totale contradiction avec la th?orie classique pour laquelle la loi de J-B Say affirme lТ?quilibre macro?conomique. [6,p326-327]

La place de lТemploi du revenu de la monnaie et du niveau dТactivit? dans lТ?conomie de lТEtat, selon Keynes.

D?pences de biens de consommation pr?vues.

Anticipations Demande des effective. entrepreneurs.

D?pencses de Plans de production biens dТ?quipe- mis en oeuvre par ment pr?vues. les entreprises = offre .

R?troaction

Depenses r?elles.

Revenus. Niveau dТemploi.

e).le rem?de pour lutter contre le ch?mage.

Forg? dans les an?es trente en r?action au Уlaissez-faireФ des ?conomistes n?o-classiques, le mod?le keyn?sien constitue un vigoureux plaidoyer pour une politique active de lutte contre le ch?mage pour les mesures de soutien de la demande. Rappelons que, dans lТapproche n?o-classique, la rationalit? des comportements individuels et le bon fonctionnement des march?s suffisent ? r?aliser lТ?quilibre entre lТoffre et la demande sur tous les march?s y compris celui de travail. En cas de ch?mage lТexc?s de lТoffre de travail sur ce dernier march? provoquera une baisse des salaires qui incitera les entreprises ? embaucher dТavantage et certains ch?meurs ? abandonner leur recherche dТemploi. En dТautres termes, pour les n?o-classiques, les demandeurs dТemploi sont des gens qui ne sont pas int?ress?s ? travailler au taux de salaire courant: tout ch?mage est volontaire, lТ?conomie tourne toujours au plein emploi et de capacit?s de production, toute politique ?conomique est superflue. Pour J.-M. Keynes, ? lТinverse, lТajustement par la baisse des salaires ne sТop?re pas car il se heurte ? lТopposition des salari?s. Si les salaires nominaux sont rigides ? la baisse, la seule fa?on de stimuler lТembauche des entreprises consisterait, si lТon s en tient aux hipoth?ses n?o-classiques, ? favorises une hausse du niveau g?n?ral des prix et donc une baisse des salaires r?els, en accroisement la masse mon?taire. Labaisse des salaires r?els ne joue toujours quТun r?le secondaire chez Keynes dans la r?duction du ch?mage. Le volume dТemploi est en effet d?termin? par le niveau de la demande effective , cТest-?-dire de la demande anticip?e par les entrepreneurs,qui conditionne leur plans dТinvestissement. Pour un niveau donn? du taux dТint?r?t, lТinvestissement sera dТautant plus rentable et donc soutenu, que la demande effective sera elev?e. Mais lТaccumulation dТinvestis-sement tend m?caniquement ? r?duire la rentabilit? attendue des nouveaux projets. Lorsque celle-ci tombe en dessous du taux dТint?r?t, lТinitiation ? investir devient nulle, lТinvestissement chute et avec lui lТemploi. Le rem?de consiste ? redresser lТinitiation ? investir en baissant le taux dТint?r?t, ce que la politique mon?taire est ? m?me dТobtenir en acroissant lТoffre de la monnaie. Mais Keynes doutait que cela soit suffisant. Pour mieux encourager les entreprises ? investir, il sugg?rait dТacroitre simultan?ment la d?pense publique, autrement dit de pratiquer une politique budg?taire expansive. Le surcro?t de d?pense publique nТaura en effet dТimpact positif sur lТactivit? que sТil nТest pas compens? par une hausse ?quivalente des imp?ts. Il est donc justifi? de laisser le d?ficit public sТaccro?tre dans les p?riodes de sous-emploi. Le m?me r?sultat pourrait en principe ?tre obtenu par une baisse des imp?ts. Mais lorsque le ch?mage est elev?, le risque est grand que les m?nages inquiets pour lТavenir, ?pargnent une partie de ce surcro?t de revenu au lieu de le d?penser, de sorte que lТeffet sur la demande sera moindre. En soutenant la demande pr?sente et en orientant favorablement les anticipations des entreprises concernant la demande future, la politique ?conomique a donc la possibilit? de lutter efficacement contre le ch?mage. Mais lТapproche du plein emploi, la poursuite de la politique expensive risque de susciter de nouveaux d?s?quilibres en lТoccurence un exc?s de demande sur le march? de biens et donc une hausse du niveau g?n?ral des prix. Sans doute lТemploi et la croissance forment-ils les deux premiers c?t?s de ce quТon a appel? le carr? magique des objectifs de la politique ?conomique. Mais celle-ci doit aussi veiller ? pr?server la stabilit? des prix et lТ?quilibre des ?changes ext?rieurs.[4,p692].

f).la place de la monnaie dans lТ?conomie de lТEtat lТefficacit? marginale du capital.

La monnaie cesse dТ?tre consider?e comme un simple lubrifiant, un voile. La monnaie nТest pas neutre, elle nТinfluence pas seuleument le niveau des prix, mais ?galement le niveau de la production. Pour Keynes lТefficacit? marginale du capital est tr?s pr?cise-ment le taux interne de rendement (ou le taux de rentabilit? interne) le plus ?lev? quТil est possible dТobtenir en augmentant dТune unit? lТinvestissement dans lТensemble de lТ?conomie. Par rapport aux n?o-classiques (qui parlent de productivit? marginale du capital), lТoriginalit? de Keynes sur ce point r?side seuleument dans le fait - mais il est d?cisif - quТil affirme que les projets futurs quТil sТagit dТactualiser avant de d?cider ou non dТinvestir sont incertains. Ils d?pendent donc dТapr?s Keynes - des anticipation des entrepreneurs cТest-?-dire de la fa?on dont ils per?oivent lТavenir. Ces anticipations peuvent se modifier brutalement et jouer ainsi un r?le en g?n?ral plus d?cisif que les variations du taux dТint?r?t sur le niveau de lТinvestissement. [4,p713]. g).lТapproche en termes de flux.

La trois?me rupture est au niveau des instruments: ? lТapproche traditionnelle en termes de prix, Keynes va substituer une approche nouvelle en termes de flux, privil?giant le circuit contre le march?. DТou lТutilisation des agr?gats (investissement, consommation, revenu, d?pence, ?pargne): lТid?e nТest pas certes neuve; elle rejoint certaines analyses de Quesnay et de Marx, du prosessus de production na?t une redistribution de revenus qui engendre ? son tour une d?pense et donc un achat de produits; le march? nТappara?t alors que comme un moment de circuit. La r?gulation, lТintervention de lТEtat et donc la politique ?conomique deviennent d?sormais possibles; car sТil est impossible et d?raisonnable de pr?tendre ? suivre la trace dans lТ?conomie nationale les gouttes dТeau que sont les micro-d?cisions, il devient possible de suivre les cons?quances de macro-d?cisions,lТ?volution des principaux agr?gats.[6,p75].

Sch?ma de la th?orie keyn?sienne simplifi?.

Revenu Consommation Demande effective

Propension ? consommer Investissement Production

Politique Taux dТint?r?t Initiation ? mon?taire investir

Pr?ference pour la Emploi liquidit?

Anticipations Efficacit? des marginale Revenu entrepreneurs du capital

4. La politique ?conomique en ?conomie ouverte.

la valeur de la monnaie nationale.

Dans la УTh?orie g?n?rale...Ф Keynes raisonne principalement en ?conomie ferm?e. Bien quТil ne nous ait pas laiss? une pr?sentation syst?matique de sa th?orie dans lТhipoth?se dТun syst?me ouvert, il nТignorait rien de la question des ?changes ext?rieurs,qui se trouve d?j? au coeur de УMonnaie et finance indiennesФ et qui sera encore, trente ans plus tard, lТobjet de son projet de r?forme du syst?me mon?taire international. Il vivait ? une ?poque particuli?rement mouvement?e au point de vue des relations internationales et il nТa pas cess? de sТy int?resser tout au long de sa carri?re dТ?conomiste. Keynes a ainsi consacr? nombre de ses ?crits de lТentre deux guerres ? batailler contre les erreurs de la politique ?conomique men?e dans son pays. La contreverse la plus c?l?bre lТa oppos? en 1925 ? Winston Churchill. Celui-ci, qui ?tait alors chancelier de lТEchiquier, avait d?cid? de retablir lТ?talon-or ? la parit? dТavant guerre; ce qui revenait ? r??valuer la livre par rapport au dollar de 10%. Les prix des produits anglais en dollar se trouvaient ainsi rench?ris de 10%. Une telle mesure nТaurait une justification ?conomique que si les Etats-Unis avaient connu une inflation plus rapide que la Grande-Bretagne, ce qui nТ?tait pas le cas. Dans ces conditions les cons?quences sur les industries exportatrises anglaises ?taient imm?diatement pr?visibles: comp?titi-vit? en baisse, efforts des entrepreneurs pour r?duire les salaires, troubles sociaux et, finalement, protection douani?re et/ou d?valuation in?vitable de la livre. Les faits v?rifi?rent en tout point les pr?visions de Keynes jusquТ? la d?valuation de la livre en 1931, bient?t suivie de lТinstauration dТun tarif douanier tr?s protectionniste. Keynes qui avait d?nonc? lТ?talon-or comme une Уrelique barbareФ des 1923 dans la УR?forme mon?taireФ, nТ?tait aucunement sensible au mythe de la Уlivre forteФ et ne comprenait pas que - au nom des pr?jug?s dТun autre ?ge - Churchill ait pu compromettre la sant? de lТ?conomie britannique. Partant de l?, lТ?quipement ext?rieur devait ?tre atteint par les moyens p?nalisants en termes dТemploi.

b).la politique de relance.

La contreverse de 1925 nТa quТun int?r?t historique. Les partisans de lТ?talon-or pensaient que le niveau du taux de change importait peu, car les prix et les salaires ne pouvaient manquer de sТajuster de telle sorte que la competitivit? f?t maintenue. Au contraire, ?tant donn? le sous-emploi qui existait d?j? en Grande-Bretagne, Keynes ?tait oppos? ? toute r??valuation de la livre. R?aliste, il savait bien que le co?t ?lectoral dТune baisse des salaires nominaux ?tait trop ?lev? pour un gouvernement d?mocra-tique et, de fait, ? la fin des an?es vinght; il constatait que les prix avaient bien diminu? depuis le r?tablissement de lТ?talon-or, les salaires nominaux nТavaient pratiquement pas boug?. A lТ?vidence, la situation des entreprises avait empir? ce qui expliquait pourquoi lТemploi ne parvenait pas ? augmenter. D?s cette ?poque, avant m?me le d?but de la crise de 1929, Keynes recommandait que lТEtat pr?t lТinitiative dТune relance par des grands traveaux publics. En 1930, il prit parti pour une politique mon?taire volontariste accompagn?e par la mise en place dТun syst?me protectionniste. Keynes, en effet, nТ?tait pas alors favorable ? une d?valuation de la livre pour des raisons li?es essentiellement ? son r?le de monnaie de r?serve.[1,p68].

c).les enseignements de Keynes et la crise actuelle.

LТ?pisode pr?c?dent r?l?ve les grandes lignes des recommandations que Keynes pourrait formuler aujourdТhui, face ? la crise dТemploi. Il demanderait dТabord que, au del? des discours, lТobjectif de plein-emploi retrouve une priorit? effective. Dans une optique macro?conomique, le retour au plein-emploi passe par des politiques de relance qui se d?clinent, comme on lТa vu, ? la fois sur le plan budg?taire et sur le plan mon?tare: Toutefois il ne manquerait pas de rappeler les ?l?ments suivants: -DТabord que lТon ne peut pas relancer lТ?conomie dans un seul pays tout at maintenant la parit? de la monnaie en r?gime de libre ?change et de libert? des monuments de capitaux. Comme nous avons appris, depuis Keynes, quТune d?valuation (ou un tarif protectionniste, qui revient ? peu pr?s au m?me r?sultat) ne parvienent pas ? d?livrer une ?conomie tr?s ouverte comme celle de la France - de la contrainte ext?rieure, on voit que le cadre id?al dТune politique de relance serait lТUnion Europ?ene (beaucoup plus ferm?e; dans son ensemble, ? lТ?gard du reste du monde). Keynes nТ?tait dТailleurs pas loin de cette v?rit? lorsquТil expliquait, dans le УTrait?...Ф, que le succ?s de la politique mon?taire de relance supposait la coop?ration internationale. -Ensuite que, m?me en faisant abstraction des mouvements de capitaux ?ventuellement d?stabilisant; lТefficacit? de la politique mon?taire nТest pas toujours garantie. Il y a en effet une grande diff?rence entre la relane par le budget qui peut avoir un impact direct sur la demande globale et la relane mon?taire qui a n?cessairement un impact indirect via la baisse du taux dТint?r?t. Tout d?pend de lТ?lasticit? de lТinvesti-ssement au taux dТint?r?t.Or on sait quТil ne suffit pas de baisser le co?t des emprunts pour convaincre les entreprises dТinvestir. La condition essentielle de lТinvestissement est la confiance des entrepreneurs dans lТavenir, lТanticipation dТun red?marrage de la demande. A la fin des an?es vinght, la rentabilit? des entreprises britanniques ?tait insuffisante. Ce nТest pas le cas pour les entreprises fran?aise dТaujourdТhui. Mais le manque de confiance dans lТavenir, li? ? lТimportance du ch?mage aussi bien quТ? la mondialisation, suffit ? expliquer dans lТoptique keyn?sienne pourquoi les entreprises nТinvestissent pas malgr? des taux dТautofinancement record.[1,p 68].

III.L h?ritage de Keynes dans la pens?e ?conomique contemporaine.

Apr?s avoir regn? presque sans partage sur lТanalyse macro-?conomique et inspir? les politiques ?conomiques des УTrente GlorieusesФ, la pens?e keyn?sienne a subi, depuis le d?but des an?es 70, des revers de fortune et des attaques th?oriques d?savantrises, qui ont pu sugg?rer quТelle pouvait d?sormais ?tre rang?e au magasin des id?es d?pass?es. Le discr?dit qui p?se sur les analyses qualifi?es keyn?siennes, parmi les ?conomistes europ?ens, et notamment fran?ais, nТa dТ?gal que la d?fiance ou le sentiment dТimpotence que suscitent les politiques macro?conomiques dites keyn?siennes. Pourtant, la plupart des difficult?s macro?conomiques dont souffrent aujourdТhui les ?conomistes europ?ens ont des airs r?solument keyn?siens, la r?thorique politique ?galement; ? tout le moins peut-on y diagnostiquer des d?s?quilibres - ch?mage, faiblesse de la croissance, de la demande, etc. - qui ne semblent pas en passe de se corriger spontan?ment par le seul jeu du march?. Depuis environ deux d?cennies, aux Etats-Unis surtout, de nouveaux courants dТana-lyse macro?conomique, revendiquant plus ou moins explicitement lТh?ritage de la pens?e keyn?sienne, cherchent ? redonner des fondements et une legitimit? aux institutions keyn?siennes et aux interventions qui sТen r?clament.[1,p.62 ].

1.Les keyn?siens.

Alors, on peut dire que la pens?e de Keynes a donn? lieu ? des interpr?tations diverses. Tout un courant dominant sТest efforc? de r?aliser la synth?se entre les analyses n?o-classique et keyn?sienne: en t?moignent les traveaux de Hicks et de Samuelson. Plus r?cement, la Уth?orie du d?s?quilibreФ, courant repr?sent? en France par E. Malinvaud et Benassy, reformule lТ?quilibre g?n?ral en int?grant certaines hypoth?ses de Keynes (rigidit? des prix en courte p?riode). DТautres th?oriciens incistent au contraire sur la rupture entre Keynes et lТ?conomie classique. CТest le cas de lТEcole de Cambrige avec J. Robinson et certains ?cono-mistes fran?ais (Barr?re, Fitoussi, Poulon). Enfin les successeurs de Keynes, en ?largissant son analyse ? la longue p?riode, ont ?labor? des mod?les de croissance sp?cifiant les conditions de lТ?quilibre sur les march?s. Les plus connus sont ceux de Harrod et Damar. Les politiques dites keyn?siennes d?signent dТabord les politiques anticrise de relance par la demande. Plus largement, elles englobent les politiques sociales et les politiques de plein-emploi d?velopp?es apr?s la Seconde Guerre mondiale ? partir des rapports Beveridge (1942 et 1944) qui constituent leur soubaissement doctrinal. En r?gle g?n?rale, les politiques dТinspiration keyn?sienne relativement lТefficacit? de lТinstrument mon?taire et privil?gient lТaction par le budget.[2,p57 ].

IY.Conclusion.

LТapport de J.-M. Keynes ? la th?orie ?conomique est indiscutable. Toutes les politiques de lТapr?s-Deuxi?me Guerre mondiale sТinspirent plus ou moins largement de ses principes jusquТaux ann?es 1973. Si Keynes sТinscrit dans une analyse traditionnelle, la УTh?orie g?n?rale de lТemploi de lТint?r?t et de la monnaieФ (1936) semble indiquer une rupture sur plusieurs points avec lТanalyse traditionnelle. Il raisonne en termes glaubaux, ce qui lТint?resse ce sont des agr?gats, production, consommation, revenu, investissement au niveau national. Les n?o-classiques fondent leur th?orie sur la rationnalit? de УlТhomo oeconomicusФ, sur lТordre naturel qui fait de lТint?r?t collectif la somme des int?r?ts particuliers, sur lТ?quilibre g?n?ral qui r?sulte du bon fonctionnement du march?. Pour Keynes il nТy a pas de passage oblig? entre int?r?t individuel et int?r?t collectif; et lТ?quilibre du march? peut ?tre un ?quilibre de sous-emploi.(voir p.22) En cons?quence lТEtat ne doit pas se contenter dТun r?le minimal, il doit pallier nottament les insuffisances de lТinitiative individuelle, il peut ?tre interventionniste. En effet, en privil?giant les agr?gats, Keynes raisonne en termes de flux et de circuit: le march? nТest plus lТ?picentre de la construction ?conomique mais un moment de circuit, et les prix ne sont plus m?canisme r?gulateur unique. Ils fondent la macro?conomie mod?rne.[6,p63]. Je crois quТil faut ?tudier et developper les id?es de Keynes,car; comme lТhistoire et la situation ?conomique dТaujourdТhui le prouvent, ses approches pourraient ?tre utiles pour lutter contre la crise ?conomique contemporaine.

Y.Bibliographie.

1) D?couverte de lТ?conomie 2. Histoire de la pens?e economique № 280, mars-avril 1997. J.-I. Capul. La documentation fran?aise.

2) Dictionnaire dТ?conomie et de sciences sociales. C.-D. Echaude-maison, F.Bazureau, J.-P. Cendron. ed. Hatier, 1989.

3)Initiation ? lТ?conomie. Les concepts de base. Les techniques, les grands ?conomistes. J.Br?mond, M.-M. Salort. ed. Hatier, 1986.

Nouveau manuel. Sciences ?conomiques et sociales. P. Combemale, J.-P. Pirou. ed. La d?couverte, 1995.

Sciences ?conomiques et sociales. La nouvelle donne mondiale des ann?es 90. C.-D. Echaudemaison, G. Bensaid, M. Bernard, C. Dargent. ed. Nathan 1990.

6) Un monde en mouvement. C.-D. Echaudemaison, M. Bernard, M.Drouet, N. Pinet. ed. Nathan 1987.

YI.Suppl?ments.

Des conceptions radicalement oppos?es.

Les classiques Keynes optimismepessimisme pr?vision parfaite incertitude laisser-faireinterventionnisme processus dТ?quilibre automatique sur tous les march?s en situation de concurrenceLa concurrence ne suffit pas ? garantir lТ?quilibre, aussi bien sur le march? du travail (ch?mage involontaire) que sur le march? de biens (rejet de la loi de Say) ajustement par les prixajustement par les quantit?s on peut trouver le plein-emploi par la baisse du salaire nominalla baisse du salaire nominal conduit plut?t ? lТaggravation du ch?mage ?conomie de lТoffreeconomie de la demande la redistribution des revenus en faveur des plus pauvres d?courage la productionla redistribution augmente le propension ? consommer, la demande et la production libre-?changeprotectionnisme stabilit? du taux de changetaux de change ajustable

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